Un verre d'eau et l'addition...


Comme vous avez pu le constater, nous n'avons pas été gâtés en matière de pluie ces derniers mois : 15,8 mm de précipitations en mai alors que la normale est de 76,8 soit un déficit de près de 80%. Mais quoiqu'il en soit, nos amies les plantes ont besoin d'eau, beaucoup d'eau. Par conséquent, lorsque Dame Nature refuse de faire son travail, il nous faut recourir à des méthodes plus terre à terre. Nous avons bien un puits pour subvenir à nos besoins en cas de coup dur mais hélas il est souvent vide dès le mois d'Avril.


une pompe en bordure de ruisseau



Heureusement pour nous, nous avons l'Artière qui borde le Jardin Pop', et (avec l'autorisation de la Direction Départementale des Territoires de rigueur) nous pouvons y puiser l'eau nécessaire à nos cultures.




le ballon (2m3) et son filtre







A l'aide de deux pompes en série, nous drainons ce précieux liquide que nous stockons dans un ballon maintenu à une pression de 2 bar.



         








Ensuite nous filtrons l'eau puis nous la canalisons vers les cultures au moyen de divers systèmes d'arrosage tels que:
   

L'asperseur traîneau. Là c'est la méthode barbare, il arrose sur une grande surface (environ 10m de diamètre) avec de grosses gouttes. Ce n'est pas très économique car on arrose autant les cultures que les inter-rangs et passe-pieds.. De plus les grosses gouttes ont tendance à tasser la terre, déjà asséchée et serrée par les rigueurs de l'été, ce qui contrarie le développement racinaire et rend le désherbage beaucoup plus difficile






 
Les micro asperseurs. On entre dans une méthode plus localisée. Ils arrosent sur une surface plus réduite que le grand frère (6m de diamètre environ) et en très fines gouttelettes. Terminaux d'irrigation de faible débit, il faut les faire fonctionner une dizaine d'heures en continu (ce que l'on fait la nuit) pour obtenir un arrosage efficace.L'aspersion en général permet dans certains cas de lutter contre la prolifération d'insectes nuisibles qui n'apprécient pas la douche (altises, acariens, thrips).




Le goutte à goutte. Ce coup-ci c'est la frappe chirurgicale. Il permet d'arroser juste à la base des plantes avec une consommation d'eau réduite au minimum (2L/h par orifice). En contrepartie il nécessite une seconde filtration de l'eau (avec un filtre qu'il faut nettoyer quotidiennement).


un filtre terminal en tête de goutte à goutte
plic ploc

    









Nous parvenons donc à pallier le manque de précipitations mais le réchauffement global et les saisons de plus en plus sèches rendent nos pauvres petites plantes de plus en plus assoiffées.

Ghislaine et Arnaud


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