La gourmandise est un vilain défaut

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Les plants de de tomates se portent bien. Ils poussent comme du chiendent, avec certains déjà hauts d'un bon mètre (les tomates-cerises en particulier), et donnant même leur premiers fruits (petits et verts pour l'instant).

Bientôt, bientôt...
Vu que la tomate est un peu le produit phare de l'été, il faut bien s'en occuper. En plus de l'entretien normal de la culture (lutte contre les ravageurs et les adventices, ou mauvaises herbes), il faut tuteurer les plants, ainsi que les égourmander. La tomate sauvage ressemble à un arbuste, et se récolte donc difficilement, avec de moins bon résultats : fruits plus petits, plus verts et plus difficiles d'accès.

A gauche, vous pouvez voir la technique professionnelle de tuteurage sous tunnel: plutôt que de fixer le plant à un bâton solide planté dans le sol, nous l'enroulons autour d'une ficelle elle-même accrochée à l'armature de la serre. Si toutefois cela est impossible (à cause de la tige trop fragile du plant gorgé de sève), nous utilisons un clip à tomate afin d'éviter que la plante ne s'étale sur le sol.



Un clip à tomate.
Comme dit plus haut, la tomate a tendance à devenir très touffue, ce qui explique le tuteurage et l'opération suivante : l'égourmandage. Un gourmand est effectivement un bourgeon terminal (c'est par là que le plant pousse) qui a la mauvaise idée de ne pas être au bout de la tige. Ce qui n'est pas forcément un mal dans la nature, mais complique les choses lorsque l'on parle de faire pousser des légumes. Afin d'éviter que la végétation ne cache le soleil ou que les tomates soient trop petites, nous enlevons (ou pinçons) les gourmands, pour ne garder que les parties essentielles du plant : les feuilles, la tige, les fleurs.

Entre la tige allant vers la gauche, et la feuille virant à droite se trouve le gourmand.

Ça pousse, ça pousse.
Alexandre et Samuel



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